Les douaniers sensibilisés face à la corruption et aux trafics d’espèces sauvages au niveau des aéroports

     La première étape de la campagne de communication autour de la lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages débute ce jour au San Cristobal à Ivato. Cette première phase qui durera deux jours est destinée à près de 120 agents des douanes opérant au niveau des aéroports. Il s’agit de renforcer les capacités des agents des douanes à lutter contre la corruption et les trafics d’espèces sauvages. Les douaniers au niveau de l’aéroport international d’Ivato sont les plus exposés aux cas de corruption et de trafics en tout genre. Il est alors devenu impératif de rappeler les risques de corruption auxquels ils seront confrontés ainsi que les différents recours qui sont à leur disposition.

La deuxième étape de cette campagne portera sur l’information et la sensibilisation des usagers de l’aéroport. Des supports de communication seront produits et diffusés au niveau de l’aéroport et des principaux organes de presse. Cette deuxième étape informera le grand public et surtout les usagers des aéroports sur les droits et les obligations des voyageurs ainsi que sur les peines encourues en cas de corruption et de trafics.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du projet « Lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages » financé par l’USAID et mené conjointement par les membres du consortium composé de Transparency International-MG, de l’Alliance Voahary Gasy (AVG) et de TRAFFIC International et dirigé par WWF. Il vise comme principal objectif de contribuer à la lutte contre la corruption et le trafic au niveau des deux chaînes d’approvisionnement Tortues radiées et bois précieux afin de renforcer les efforts de conservation dans ces secteurs.

Au début de l’année 2023, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) et la Douane malagasy se sont alliés à ce projet pour améliorer la protection des ressources naturelles et surtout optimiser la performance au niveau des frontières. “La corruption et les trafics d’espèces sauvages constituent des menaces majeures à la biodiversité et au développement durable“, a déclaré Lainkana Zafivanona Ernest, Directeur général des douanes. “En sensibilisant les agents des douanes à ces fléaux, nous contribuons à la protection de notre environnement et à la préservation de notre patrimoine naturel”, a-t-il poursuivi.